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Le sport spectacle et ses dérives financières


Le sport spectacle et ses dérives financières

Pour illustrer les propos qui suivent, j’ai choisi le football pour la place qu’il occupe dans la société actuelle.

Le Français Ernest CHAMOND (patron de la Compagnie des compteurs de Montrouge qui inventa le téléviseur) prophétise en 1927 que le football sera, à terme, le plus grand spectacle télévisé. En effet, environ 270 millions de joueurs à travers le monde pratiquent sous licence.

Les Etats-Unis font encore un peu de résistance mais pour combien de temps ? Leurs grandes marques commerciales sont déjà bien présentes : Nike, Reebok, etc… pour les équipements, AON center, Colony capital et bien d’autres pour les achats d’équipes.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, quelques points d’histoire concernant le football à la fois sport et jeu.
Les règles ont été écrites en 1848 à Cambridge (Cambridge rules). Le football s’inspirait d’un jeu pratiqué des deux cotés de la Manche appelé Soule ou Choule depuis 1147 en France et 1174 en Angleterre. Le sport professionnel est autorisé dès 1885 et le premier championnat date de la saison 1888-89.

Pour la France, il faudra attendre le HAC (Havre Athlétic Club) en 1894 et le maillot de ce club était d’ailleurs ciel et marine, les couleurs historiques de Cambridge et Oxford. Le club comptait une majorité de sujets britanniques dans son équipe, d’où une règle plus tard qui interdira plus de 3 étrangers dans son groupe sur le terrain. Cette règle est supprimée depuis la saison 1996-97 (Arrêt BOSMAN).

Aujourd’hui, la fédération internationale de football, association FIFA, dicte  les codes et les règles depuis 1956  pour toute la planète Foot. Elle est organisatrice de la coupe du monde tous les 4 ans. L’Union européenne de football, association UEFA, organise la ligue des champions et la ligue Europa. La fédération française de football FFF et la ligue du foot professionnel LFP gèrent les championnats, les coupes de France de la ligue, négocient les droits tv et les équipementiers pour l’équipe de France.

Quelques lignes encore pour vous décrire un personnage haut en couleurs qui fut à l’origine de l’introduction du football en France.

Paschal GROUSSET, puisque c’est de lui dont il s’agit, est né à Corté en 1844. Bien que Corse, il est un opposant farouche du régime impérial. Il étudie  la médecine durant 4 ans, est reçu au concours d’externat en 1865, abandonne et se tourne alors vers le journalisme. Il participe activement à la commune de Paris, échappant au massacre du cimetière du Père Lachaise grâce à un rendez-vous galant. Mais il sera arrêté, jugé et déporté en Nouvelle Calédonie par le gouvernement de THIERS en 1872.

En 1874, il s’évade ainsi que cinq autres codétenus communards grâce à Henri ROCHEFORT et la complicité des francs-maçons australiens. Il gagne l’Australie sur un bateau britannique puis l’Angleterre.
Pour survivre, il enseigne le français dans les universités anglaises et écrit des livres de SF sous le pseudonyme d'André LAURIE pour cause d’exil. Il débute en proposant à l'éditeur HETZEL deux ébauches de romans.
Ce dernier trouvant le style trop journalistique, il demande à Jules VERNE de les remanier après réécriture. Ce sera  « Les 500 millions de la Bégum » et « L'Étoile du sud ».
Il rentre en France lors de l’amnistie de 1880. En 1893, il devient député socialiste indépendant du XIIème arrondissement. Il vote la loi de Séparation des églises et de l’état en 1905. Il est à l’origine de l’éclairage des musées et librairies de Paris pour permettre aux plus démunis d’avoir accès à la culture après  leur journée de travail.
Il rapporta aussi de son exil anglais l’hygiène sportive pratiquée dans les universités où il a enseigné (douches d’eau chaude dans les vestiaires) et enfin, il est le principal artisan de l’introduction du football en France (Jeux de balles et ballons) décrit dans son Encyclopédie des sports en 1892.

En 1888, il crée la ligue nationale d’éducation physique qui rejette la compétition. Il s’oppose ainsi à la version versaillaise de Jules SIMON et Pierre de COUBERTIN qui valorise le champion et l’élite sportive, en prônant la pratique sportive pour le plus grand nombre et les plus faibles. Paschal GROUSSET, après une vie bien remplie, s’éteindra le 9 avril 1909 à Paris.


Spectacle et médias.
Dès 1924 en Italie, un match sera commenté en direct pour la 1ère fois.
En 1937 en Angleterre, c’est la 1ère télévision d’un match d’Arsenal contre sa réserve

Les relations entre le football et la télévision restent longtemps conflictuelles.
Matt BUSBY, entraîneur de Manchester United, réclame ainsi en 1957, pour ses joueurs, les mêmes égards qu'ont les vedettes de cinéma : « Les footballeurs doivent être payés sur leur valeur. Pas de rétribution, pas de télévision». Cette position est adoptée en Angleterre et en France et malgré quelques tentatives de diffusions et de crises retentissantes, les stades de football restent généralement inaccessibles aux caméras de télévision. Ceci concerne exclusivement les clubs qui remportent finalement ce bras de fer avec la télévision durant les années 1980 (1983 en Angleterre et 1984 en France) quand les diffuseurs acceptent d'abandonner la politique du dédommagement et acceptent de payer le « spectacle football » à son juste prix.

Payant désormais fort cher les droits de retransmission des rencontres, certains diffuseurs deviennent exigeants en matière de calendrier, notamment pour l'étalement des journées de championnat pour permettre la diffusion de plusieurs rencontres. Mais le football devient également un enjeu majeur en matière de concurrence. Les chaînes qui possèdent ces droits s'imposent comme des leaders.
Les prix des droits sont élevés mais les taux d'audience atteignent des records.
Les droits TV représentent 50% du financement des clubs.
Voir ci-dessous

Droits TV du championnat de France de Ligue 1 et Ligue 2 (non inclus les droits vendus à l'étranger)

    1984-1985 : 2 millions d'euro
    1985-1986 : 4 millions d'euro
    1998-1999 : 122 millions d'euro
    1999-2000 : 243 millions d'euro
    2000-2001 : 275 millions d'euro
    2001-2002 : 351 millions d'euro
    2002-2003 : 362 millions d'euro
    2003-2004 : 380 millions d'euro
    2004-2005 : 391 millions d'euro
    2005-2006 : 550 millions d'euro
    2006-2007 : 600 millions d'euro (430 reviennent aux clubs de L1 : clubs de D2 101, taxe       Buffet 30,      LFP 20, FFF 12 et UNFP)
    2007-2008 : 650 millions d'euro
    2008-2012 : 668 millions d'euro par saison

Sport et médiatisation (Complément d’informations)


Voici une approximation de ce que rapportent les différents contrats télévisuels au sport français. Le football arrive largement en tête avec 637 000 000 € rapportés chaque année à la Ligue de Football Professionnelle. 600 000 000 € sont versés tous les ans par le groupe Canal+ pour l'exclusivité du Championnat de France de Ligue 1 et 37 000 000 € proviennent de la cession des droits sur d'autres supports (radio, portables …) et pour d'autres compétitions (Coupe de France et Coupe de la Ligue sur France Télévision ; Ligue 2 sur Eurosport ; magazine Téléfoot du dimanche matin sur TF1) Suivent ensuite le tennis et le rugby, avec des revenus estimés à 40 000 000 € et 35 000 000 €. Les autres sports diffusés à la télévision se partagent des miettes : 1 400 000 € pour les sports de glace ; 880 000 pour le basket-ball ; 460 000 pour la gymnastique ; 450 000 pour l'athlétisme ; 400 000 pour le ski ; 300 000 pour le volley-ball et la même somme pour le handball. Tous les autres sport, certains pourtant souvent diffusés comme le cyclisme, le judo, la natation ou l'escrime, rapportent moins de 100 000 € à leur fédération et clubs respectifs.
  • À qui reviennent les droits TV ?
Principalement aux clubs concernés par la discipline mais une partie des droits est également reversée aux autres sports (taxe Buffet). Pour exemple, voici ce que sont devenus les 637 000 000 € versés pour le foot en France : 95 000 000 € sont reversés aux clubs de Ligue 2 ; pas mal quand on sait que les droits de diffusion de ce championnat ne coûtent "que" 15 000 000 à la chaîne Eurosport. 16 000 000 € sont reversés au foot amateur. 32 000 000 € sont reversés à toutes les autres fédérations sportives (Taxe Buffet) 24 000 000 € passent dans des organismes divers se rapportant au football (Fédération française FFF, Ligue de Football Professionnelle LFP , Union Nationale des Footballeurs Professionnels UNFP …) Reste le pactole de 470 000 000 € reversé aux clubs de Ligue 1 : 50% répartis entre chaque club, chacun des 20 clubs du championnat recevant donc automatiquement 11 750 000 € ; 30% en fonction du classement final ; 20% en fonction du nombre de diffusions.


Pour la coupe du monde de 2006, les droits TV s’élevaient à 1.184.556.791,12 €
Le nombre de téléspectateurs cumulés était de 40 milliards, Chine non incluse
En comparaison, la coupe du monde 1998 pour 33 milliards de téléspectateurs cumulés ne rapportait que 106.554.643,42 €. Ou s’arrêtera cette croissance exponentielle ?

Les recettes aux guichets restent l'essentiel du financement des clubs jusqu'aux années 1990. Les droits payés par la télévision représentent, depuis, entre un tiers et deux tiers des budgets des clubs d’où le gigantisme des stades dans les nouveaux projets. La publicité constitue également un poste important des recettes, notamment depuis la fin des années 1960.
La publicité sur les maillots est autorisée en France en octobre 1969. L'UEFA autorise les publicités sur les maillots en coupes d'Europe des clubs à partir de 1982, sauf pour les finales où l'interdit est levé en 1995. La FIFA interdit en revanche les publicités sur les maillots des équipes nationales.

Dans le Monde du 20 Novembre 2010 l’on pouvait lire :

Les vrais vainqueurs de la Ligue des champions


La Ligue des champions, dont l’entraîneur de Manchester United Alex FERGUSON, a estimé récemment qu’elle était plus intéressante que la Coupe du monde qui est devenue, au cours de la dernière décennie, une extraordinaire entreprise commerciale générant des revenus qui ont connu une croissance à la mesure de celle des droits de télévision. L’âge d’or débute avec les années 2000: l’explosion date précisément de la saison 1999/2000 et, en dépit d’un creux au milieu de la décennie, le montant de chacune des trois dernières saisons représente… six fois celui de 1996/1997.
Qui gagne à la répartition de ces richesses ensuite? Ces sommes sont distribuées entre les clubs selon trois grands critères : une part fixe, une part “sportive” indexée au parcours dans la compétition et une part baptisée Market Pool, calculée en fonction du montant des droits de télévision payés par chaque pays… Ce qui en fait un levier puissant pour diriger les ressources là où elles sont déjà les plus concentrées. Ainsi, pour le même parcours jusqu’aux quarts de finale, Manchester United aura touché près de 29 millions d’euro de Market Pool, Bordeaux 11,9 millions et le CSKA Moscou 4,8. Grace ou plutôt à cause du Market pool et de son indexation sur les droits TV (très élevés en France), l’Olympique lyonnais devance Barcelone, le Bayern, Liverpool, l’AC Milan et le Real… Il s’est assuré 100 millions d’euro de plus que son dauphin national Bordeaux. C’est le Big One à la française.
La télévision n’a pas eu que des effets financiers déplorables, elle a eu aussi sa part de responsabilité sur le discrédit jeté sur le corps arbitral. Avec moult ralentis lors des retransmissions de match, tout le monde peut voir et revoir les erreurs d’arbitrage mais cela ne suffisant pas toujours, vous avez le commentateur décérébré qui peut aller jusqu’à traiter l’arbitre de « salaud » (« Monsieur Foot, vous êtes un salaud ! Quel scandale cet arbitrage, c’est invraisemblable ! Jamais vu un individu pareil, il devrait être en prison et pas sur un terrain de football ») sans penser un seul instant que certains jeunes footballeurs, entendant ces paroles, auront du mal à accepter une décision arbitrale lors de leur match dominical de quartier. Idem pour ce joueur marseillais sans cervelle qui, à la fin de la finale de la coupe de la ligue gagnée par son équipe contre Montpellier, profite d’un micro pour entamer un chant insultant le PSG qui, pour l’heure, n’avait rien à voir dans l’affaire.


Les clubs, les joueurs, les salaires.
En 1963, Raymond KOPA (Kopaszewski) dénonce la médiocre condition des footballeurs professionnels en ces termes « les footballeurs sont des esclaves, le footballeur est le seul homme à pouvoir être vendu et acheté sans qu’on lui demande son avis ».
Aujourd’hui, les choses ont radicalement changé. Depuis les années 1980 et surtout 90, les joueurs pros ont fait appel, comme les vedettes de cinéma, à des agents. Ces derniers sont payés au pourcentage sur la transaction avec le club acheteur. Véritables imprésarios du football, ces intermédiaires sont capables, d'un simple appel sur leur portable, de mettre en relation telle valeur montante du foot et tel manager sportif confirmé. Ce sont aussi des artistes de la calculette, rémunérés directement par les clubs. Exigeant, le métier apparaît rémunérateur : les agents perçoivent légalement un pourcentage pouvant atteindre 10% du total des salaires du joueur pour la durée globale du contrat. Depuis 1994, la profession tend, certes, à se moraliser: il faut être titulaire d'une licence délivrée par la Fifa ou sa fédération nationale.
Quelquefois, certaines dérives sont constatées. Des paiements de commissions se font de manières occultes pour échapper à l’impôt. Rolland COURBIS, l'homme qui entraîna l'OM pendant 91 matchs, de 1997 à  1999 s’est essayé à cet exercice. Résultat : il est condamné le 9 juin 2006 par le tribunal correctionnel de Marseille à deux ans de prison ferme dont 18 mois de prison avec sursis, 375 000 euros d'amende et cinq ans d'interdiction d'exercer une activité dans le milieu du football.
Mais l’influence de ces intermédiaires, parfois doublés d’avocats d’affaires entre les joueurs et les clubs, font exploser les salaires. La manne financière des droits TV et des sponsors commerciaux  ne suffisant plus à faire front au paiement d’une masse salariale exorbitante.
Alors quelles sont les solutions pour éviter le dépôt de bilan ? De grands clubs espagnols ont un statut qui semble les mettre à l’abri de certaines dérives : le Real Madrid, l'Athletic Bilbao et le CA Osasuna, le FC Barcelone sont des  sociétés civiles sans but lucratif, dont il n'est pas possible d'acheter la propriété, comme c'est le cas des autres clubs enregistrés en tant que sociétés anonymes, mais seulement d'en devenir adhérent (pour un montant minimum de 157 euro annuels à Barcelone).
Ces adhérents (socios), au nombre de 170 000 en 2010, forment une assemblée de délégués qui détient le pouvoir sur le club et élit le président depuis 1978 pour des mandats de deux ans et demi. En novembre 2010, face à l'augmentation exponentielle du nombre d'adhérents, le club décide de réserver la procédure d'adhésion aux membres des familles des adhérents actuels. Longtemps, les dirigeants du Barça se sont fait forts de ne pas signer de contrat de sponsoring avec des entreprises privées. Le maillot blaugrauna, porte-drapeau de la Catalogne, était ainsi placé à l'égal de ceux des sélections nationales restés également vierges de publicité commerciale.
Au début des années 2000, les difficultés économiques connues par le club alimentent les rumeurs sur la fin de cette spécificité. En 2003, devant les difficultés financières du club, ses dirigeants du club soumettent officiellement la question aux socios qui en valident le principe, ouvrant ainsi la porte aux spéculations des médias sur le sujet
Trois ans plus tard, après avoir largement amélioré la situation du club, le président LAPORTA surprend les observateurs en annonçant la signature d'un contrat de sponsoring inversé avec l'Unicef qui prévoit l'inscription du nom de l'agence sur les maillots barcelonais et une donation du club à son sponsor à hauteur de 7 millions d'euro sur cinq ans.
En communiquant leur projet d'aider à mettre en place des programmes de coopération internationale et de soutenir ainsi les Objectifs du millénaire pour le développement, les dirigeants inscrivent le Barça dans une perspective plus large que celle d'un simple club de football, « sociale et universelle », en écho à sa devise  « plus qu'un club »).
Finalement, le nouveau président du Barça Sandro ROSELL annonce en 2010 la signature d'un contrat de 165 millions d'euro, sur cinq ans, avec la Fondation du Qatar dont le nom apparaîtra sur le maillot à partir de la saison 2011-2012. Cette fondation est une organisation non gouvernementale à but non lucratif qui promeut l'éducation, la recherche et le développement au Qatar, pays organisateur de la Coupe du monde 2022.
Bien sûr, ce modèle espagnol nécessite beaucoup de spectateurs et les stades qui vont avec pour les recevoir. Cette solution qui pourrait séduire ne fait pas école. Le « sans but lucratif » y est sûrement pour beaucoup. L’Angleterre et le Brésil, deux nations qui ont le football inscrit dans leur histoire, ont choisi un remède qui, malheureusement, risque fort d’être pire que le mal : le mécénat. Hors pour le football, les mécènes viennent rarement de pays très démocratiques. Les principaux bailleurs de fonds sont  les émirs et princes du moyen orient (Fulham, city, Arsenal …) et les riches oligarques de l’ex URSS (Corinthians, Westham, Chelsea…). Ces derniers, plus discrets, usent le plus souvent de sociétés écrans dont les sièges sont basés aux îles Cayman .
MSI Media Sports Investments.
MSI est l’une de ces sociétés, Kia JOORABCHIAN son représentant. L’histoire de Kia Joorabchian dans le monde du football débute en 2004 de l’autre côté de l’Atlantique. Le mythique club brésilien des Corinthians croule sous les dettes et étant désespérément à la recherche d’investisseurs, autorise l’entrée de capitaux étrangers au sein du club. Joorabchian débarque et s’affiche comme le représentant d’un groupement d’investissement sportif nommé MSI. Il apporte dans ses bagages, Carlos TEVEZ, Javier MASCHERANO, Carlos Alberto, Gustavo Nery et quelques autres. Seul détail dans ces transferts, les joueurs jouent pour les Corinthians mais appartiennent en partie ou intégralement à MSI

Corinthians, oligarques et argent sale

Rapidement, les suspicions de blanchiment d’argent à travers MSI et les Corinthians enflent. Résultat : un juge prend en charge l’affaire et demande les arrestations de BEREZOVSKY, JOORABCHIAN, Bedroud (co-fondateur de MSI) et de quatre officiels du club dont le président DUALIB. Malgré les démentis de toutes les personnes empêtrées dans l’affaire, la justice brésilienne publie en 2007 les preuves lui permettant d’affirmer que “MSI appartient et a toujours appartenu à Boris Berezovsky” et demande son extradition au Brésil.
L’étau semble se resserrer autour de Joorabchian et de MSI qui casse leur engagement vis-à-vis des Corinthians en juillet 2007. TEVEZ et MASCHERANO sont eux déjà partis à West Ham. JOORABCHIAN, lui, continue son aventure en Angleterre, désormais représentant d’autres compagnies qui se partageront (à quatre avec MSI) les droits de TEVEZ et MASCHERANO. West Ham, à la signature de  TEVEZ  et MASCHERANO, va  reconnaître et  confirmer que les droits économiques de TEVEZ et MASCHERANO sont la propriété exclusive et absolue de MSI. Rapidement, leur transfert à West Ham va être remis en cause, les Hammers ayant enfreint les règlements de la Premier League en cachant le fait que les joueurs appartenaient à des entités tierces. West Ham ramasse une amende et les instances vont forcer JOORABCHIAN à inclure des règles concernant l’engagement et le désengagement de ses joueurs dans les clubs où ils seraient ensuite prêtés. Dans le même temps, la Ligue va mettre en place des règles interdisant les “contrats à trois parties.Nous sommes en 2007, TEVEZ et MASCHERANO partent dans le nord de l’Angleterre pour porter les couleurs de Manchester United et de Liverpool.
A l’heure actuelle, Carlos TEVEZ aimerait rentrer en Argentine pour voir sa famille et surtout quitter Manchester City où il a été transféré sans avoir son mot à dire. Mais devinez quoi ? Ce club appartient à Khaldoon Khalifa Al MUBARAK ! C’est ce qui s’appelle tomber de   Charybde en Scylla.
Aujourd’hui : Javier MASCHERANO est à Barcelone pour 4 ans.
Carlos TEVEZ, bien que capitaine de son équipe, désire toujours rentrer en Argentine
Kia JOORABCHIAN s’est mué en conseiller  n’ayant pas de licence FIFA pour être agent de joueurs et il continue de s’enrichir, s’étant offert la moitié des droits du joueur RAMIRES  6M£ quand celui-ci a rallié Chelsea l’été dernier (propriétaire ABRAMOVICH 15% de MSI).
Boris BEREZOVSKY est toujours sous le coup d’un mandat d’arrêt émis par le juge brésilien CARNEIRO en 2007 et transmis à Interpol, pour suspicion de blanchiment d’argent à travers MSI. Il est aussi recherché par la police russe pour crimes commis contre le système financier russe.
Le PSG est dans l’attente d’être racheté par le Cheikh Tarim Bin HAMAD AL-THANI du Qatar.
Ramzan KADYROV, président de la République de Tchétchénie, a invité cette semaine d’anciennes gloires du foot international pour jouer lors de l’inauguration du nouveau stade de Grozny. Parmi ces footballeurs qui n’ont plus l’excuse de la jeunesse donc responsables, nous avions 4 français : Jean Pierre PAPIN, Fabien BARTHEZ, Manuel AMOROS et Alain BOGHOSSIAN. Pour ce dernier, c’est particulièrement gênant pour la FFF car après l’affaire des quotas, l’adjoint de Laurent Blanc a, par sa présence, cautionner ce régime dictatorial. De plus, devant les caméras, il reçoit des mains du chef de la police une montre sertie de diamants d’une valeur de plusieurs dizaines de milliers d’€uro.
L.B




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